Le cinéma depuis plus de 60 ans est un média à part bénéficiant d’un taux de mémorisation restant à ce jour le plus important face aux autres médias.
En effet, celui-ci étant de 75%, il est de loin le plus élevé, ce qui en fait un support très prisé aussi bien par le petit commerce que par de grandes multinationales.

Pour rappel et pour bien comprendre l’attrait principal de ce média, citons les principaux taux de mémorisations des autres médias (17% Internet, 15% Télévision, 10% Presse, 5% Radio, 3% Affichage). Aujourd’hui, le cinéma n’a jamais réalisé autant d’entrées avec 213 millions d’entrées en 2019, soit le meilleur score réalisé depuis 50 ans, s’expliquant par la qualité des films et l’explosion du nombre de multiplexes sur l’hexagone.

 

Salles de cinémas en gestion

CGR / UGC / GAUMONT
PATHE / CINEVILLE / INDEPENDANTS
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Renforcement des achats d’espaces dans les salles de cinéma et sur Internet

Au cours des 10 dernières années, la répartition des achats d’espaces publicitaires a fortement évolué. La part des achats d’espaces dans les établissements cinématographiques progresse de 11 points entre 2008 et 2018, passant de 13,5% des dépenses en achats d’espaces à 24,5%. La part des dépenses sur Internet connaît également une hausse entre 2008 et 2018 (+11,1 points). Les autres postes de dépenses en achats d’espaces diminuent sur la période, notamment les dépenses en affichage (-8 points entre 2008 et 2018).

 

Fréquentation de séniors

Les jeunes vont au cinéma
Les moins de 25 ans constituent la tranche d’âge la plus consommatrice de cinéma, notamment les jeunes de 15 à 19 ans et ceux de 20 à 24 ans.

En effet, les 15-19 ans réalisent en moyenne 5,5 entrées par an et 7,7 entrées chez les 20-24 ans. Plus de 80% des 11-24 ans sont allés au moins une fois par an au cinéma sur la période 1998-2018.

 

Vieillissement de la population cinématographique
Les jeunes âgés de 6 à 24 ans représentent une part de plus en plus faible de la population française. Ils sont également moins nombreux à aller au cinéma. Ce repris concerne plus particulièrement les 15-24 ans dont la population cinématographique diminue de 486 564 individus entre 1998 et 2018.

Les 25-34 ans enregistrent également un recul dans la population française mais progressent au sein du public du cinéma (501 972 individus). Les plus de 50 ans composent la tranche d’âge dont la progression est la plus importante. Entre 1998 et 2018, les spectateurs de plus de 50 ans progressent de 8,1 millions d’individus alors que la population totale de cette tranche d’âge augmente de 6,2 millions d’individus.

Au-delà du vieillissement de la population, la fréquentation cinématographique est de plus en plus répandue chez les séniors. Ainsi, 37,3% des 50-59 ans fréquentaient les salles de cinéma en 1998 contre 57,6% en 2018 ; cela concernait 27,7% des plus de 60 ans, contre 57,3% en 2018.

 

Les séniors deviennent la population cinématographique la plus importante
Pour la première fois en 2018, la part des séniors dans le public (33,6% en 2018) est supérieure à celle des jeunes de moins de 25 ans (31,3% en 2018) est observée pour les entrées : les séniors réalisent 34,2% des entrées en 2018 tandis que les jeunes en réalisent 31,8%.

 

Exemple de tarification

Salle 1 d’un complexe cinématographique

Gaumont Opéra (6 salles) : PARIS 02
Salle 1 pendant 4 semaines : 1037 euros pour 168 passages

Cinéma Arlequin (3 salles) : PARIS 06
Salle 1 pendant 4 semaines : 500 euros pour 140 passages

Pathé Bellecour (10 salles) : LYON (69)
Salle 1 pendant 4 semaines : 764 euros pour 168 passages

Toutes les salles pendant 1 semaine

Pathé Boulogne (7 salles) : BOULOGNE BILLANCOURT (92)
7 salles pendant 1 semaine : 1278,50 euros pour 294 passages

Capitole (4 salles) : SURESNES (92)
4 salles pendant 1 semaine : 877 euros pour 140 passages

Gaumont (12 salles) : NANTES (44)
12 salles pendant 1 semaine : 1375 euros pour 504 passages

Colisée (9 salles) : COLMAR (68)
9 salles pendant 1 semaine : 505 euros pour 378 passages

1 salle en alternative sur l’ensemble des salles du complexe

UGC Montparnasse (7 salles) : PARIS (14)
1 salle en alternative pendant 7 semaines : 1448 euros pour 294 passages

UGC Normandie (4 salles) : PARIS (08)
1 salle en alternative pendant 4 semaines : 1337,25 euros pour 168 passages

Grands écrans (10 salles) : LIMOGES (87)
1 salle en alternative pendant 10 semaines : 941,50 euros pour 420 passages

UGC Ciné Cité (14 salles) : ROUEN (76)
1 salle en alternative pendant 14 semaines : 516 euros pour 588 passages

 

Les films numériques se présentent sous la forme de fichiers transmis aux salles par ADSL, fibre optique, satellite ou par l’intermédiaire d’un disque dur. Dans la cabine, les films sont stockés sur une bibliothèque numérique pouvant contenir plusieurs centaines de titres selon sa capacité, puis décompressés et décryptés par une clé spéciale avant d’être téléchargés sur un serveur et projetés. La disparition des bobines simplifie considérablement la manutention.

La réalisation des films en 3D fait appel à une caméra double, chaque objectif filmant une même scène de façon légèrement décalée correspondant aux visions séparées de l’oeil gauche et de l’oeil droit (saisie stéréoscopique).
Lors de la projection en salle avec un projecteur adapté, les lunettes 3D permettent de percevoir alternativement les images gauche et droite, créant ainsi l’impression de relief. Ces films pourront ainsi être vus sur des télés 3D avec le même type de lunettes.

 

Où va l’argent de votre billet ?

Saviez-vous que sur le prix d’un billet pour un film américain, 11% sont directement prélevés pour aider le cinéma français ? En plein débat sur “l’exception culturelle”, il est intéressant de savoir où va exactement l’argent du prix moyen d’une entrée en salle, soit 5,38 euros (prix de la recette moyenne en 2000).

41,3% soit 2,22 euros vont à la production et à la distribution, le premier versement est fait aux distributeurs, qui font ensuite une répartition avec les producteurs. Ces derniers paient ensuite l’équipe de production : comédiens, réalisateurs, scénaristes, techniciens, …

41,2% soit 2,21 euros vont aux exploitants, les propriétaires des salles

1,3% soit 0,07 euros va à la Sacem pour les droits d’auteurs musicaux

10,9% soit 0,57 euros représentent la taxe sur le cinéma, anciennement taxe spéciale additionnelle devenue aujourd’hui taxe spéciale, qui réalimente les comptes de soutien du CNC au cinéma français. Elle s’applique sur tous les films, français et étrangers.

5,3% soit 0,28 euros de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sont destinés au Trésor Public

 

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